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Source : cours 2003 Saisie : Mini-pousse Document déposé Novembre 2004 |
= Schizophrénie, délire chronique systématisé (paranoïa) : les délires ont tendance à diminuer en vieillissant (surtout la schizophrénie mais pas pour la paranoïa)
→ clinique : apragmatisme, indifférence, aboulie, repli sur soi, symptômes positifs (délire) sont au premier plan
= Troubles délirants dans un contexte thymique (PMD) : + de temps entre chaque épisode de troubles bipolaires.
Attention : pour les troubles bipolaires apparaissant après 50 ans, les accès sont de + en + longs et rapprochés.
= délire le + souvent construit, de structuration, paranoïaque, ± systématisé, qui habituellement fait référence à la situation de la personne âgée)
· Délire surtout paranoïaque, ± bien systématisé (délire de préjudice, paraphrénie tardive, apparition tardive), focalisé sur les intérêts actuels de la personne âgée.
· Thèmes : persécution, préjudice, hypocondrie
· Mécanismes : interprétation, intuition, imagination, hallucination
· Début insidieux
· Contenance pauvre (un seul thème souvent)
· Réactions émotionnelles : altération de l’humeur
· Troubles du comportement : isolement, conduite agressive, plaintes
· Facteurs favorisants : isolement, solitude (favorisent hallucinations auditives), modification du mode de l’existence, attitude de l’entourage, sentiment d’insécurité, niveau d’études, sexe (femmes surtout), pas forcément d’antécédents psychiatriques.
Différences par rapport à l’adulte :
- Facteurs favorisants
- Mélange avec la confusion chez la personne âgée
- Symptomatologie est très sensible au contexte chez la personne âgée
- Le délire de la personne âgée répond bien aux antidépresseurs
= état persistant durant lequel le patient croit que des petits animaux tels que des insectes, de la vermine et des asticots, vivent et se développent sur et dans sa peau.
Syndrome isolé sans relation avec d’autres troubles psychologiques.
= Phénomènes hallucinatoires visuels complexes isolés surtout chez la personne ayant des problèmes ophtalmiques. Hallucinations persistantes ou récurrentes très colorées, animaux, personnages non effrayants.
= Délire entre mère-fille, père-fils, souvent où le jeune est malade et la personne âgée adhère au délire : rapport dominant/dominé
= Pathologie démentielle débutante, avec au début des idées délirantes. Quand la démence est installée, plus le trouble cognitif est installé, plus le délire est structuré.
= Syndrome du compagnon tardif où le dément reconstitue son passé avec une personne présente. D’abord, imagination puis hallucination et ceci est reporté sur quelqu’un (soignant, parfois sa propre image dans le miroir) ou sur un objet imaginé.
¨ Pathologies vieillies :
o On limite les psychotropes neuroleptiques
¨ Pathologies tardives : affectivité joue un rôle primordial. On essaie d’atténuer le délire (plutôt que de la faire disparaître) car il a une fonction à jouer dans les aménagements psychiques, psychodynamiques de la personne âgée.
o Antidépresseurs et neuroleptiques à faible dose
o Prise en charge psychothérapeutique
o Tolérer les propos délirants
o Intervenir sur les facteurs favorisants
¨ Pathologies démentielles : idées délirantes au début de la pathologie pour compenser les déficits mnésiques.
o Neuroleptiques pour les phénomènes hallucinatoires mais adaptation ++ du dosage car mauvaise tolérance
o Les états délirants tardifs sont des formes de pathologie dépressive sous-jacente. L’expression clinique va plutôt du côté de la psychose mais symptomatologie dépressive.
o Approche clinique : être attentif aux facteurs favorisants, au traitement des troubles sensoriels associés.