Déficiences et arriération mentales

Source : cours 2003

Saisie : Mini-pousse
(promotion 2002-2005)

Document déposé Novembre 2004

Rappel : relation de soin= forme particulière de relation à autrui, liée au savoir être.

              Le patient nous renvoie sa différence : arriération ≠ difficile pour les soignants, d’où la nécessité d’approfondir sa pratique et ses connaissances.

Soigner = avoir du bon sens, du sens clinique, de la clinique du sens

débat de l’inné et de l’acquis (vision du soin infiltrée de vision culturelle)

 

Introduction

    De nos jours, approche nouvelle et différente de l’arriération

    Vision évolutive du Moi → chercher une autonomie pour ces patients.

 

    Idiotie = état originel de non-développement, d’agénésie psychique :

-         déficit intellectuel très grave

-         organicité du trouble

-         capacité évolutive

 

    Débilité mentale : insuffisance de moyens intellectuels responsable d’échec scolaire.

 

Tests d’intelligence

    Nécessaire pour évaluer le degré d’un retard mental.

    ≠ du diagnostic en psy

 

    Intelligence : capacité à assimiler la connaissance des faits, à se souvenir des évènements récents ou anciens, à raisonner de façon logique, à manipuler les concepts concrets ou abstraits, à s’adapter face à un problème. Il existe différentes formes d’intelligence.

 

    Age mental : niveau intellectuel moyen à un âge donné.

    QI = (AM ÷ AC) × 100

    AM = âge mental et AC = âge chronologique

    Norme comprise entre 90 et 110.

 

Arriération profonde (QI < 30)

    = idiotie.

    Enfants + gravement atteints

-         vie végétative : capacités motrices, contrôle sphinctérien et langage insuffisants

-         grabataire

-         manifestations instinctives incontrôlées : auto, hétéro-agressivité, stéréotypie majeure

-         souvent associée à malformation, handicap neurologique, épilepsie

-         étiologie génétique sévère, marquée

 

Débilité profonde (QI entre 31 et 50)

    = imbécillité

-         langage rudimentaire (raisonnement empirique)

-         manifestations instinctives incontrôlées : auto et hétéro-agressivité, stéréotypie du comportement

-         comportement dominé par une immaturité affective, insécurité, insuffisance du contrôle émotionnel

-         autonomie sociale inconcevable

-         apprentissages simples réalisables

 

Débilité mentale moyenne (QI entre 50 et 65-70)

-         possibilité d’une certaine autonomie

-         fonction d’acquisition > fonction d’élaboration

-         attention fatigable, affectivité sommaire

-         troubles du comportement, incapacité à maîtriser ses impulsions ou à prévoir les conséquences des actes

 

Débilité légère (QI entre 65 et 80)

-         possibilité d’une certaine autonomie, vie autonome

-         inadaptation à une scolarité normale

-         évolution possible grâce à la mise en place d’une prise en charge sociale, éducative et scolaire

 

Positions actuelles

    OMS : QI < ou = à 69 : débilité, déficience mentale

    Déficiences harmoniques : débilité mental simple, déficits linguistiques, praxiques et agnosiques

    Déficiences dysharmoniques : retard mental mais acquisitions conservées

 

Déficiences et atteintes somatiques profondes fréquemment associées

·        épilepsie

·        handicaps : atteinte motrice

·        comitialité fréquente

Sémiologie :

-         altération intellectuelle

-         évaluation du degré de dépendance

-         troubles du comportement

-         troubles psychomoteurs et du langage

-         troubles du caractère

-         troubles de la vie affective et sexuelle

Epidémiologie (difficile à cerner) : ≈ 3 ‰  pour QI ≤ 50

Causes génétiques, chromosomiques

Causes héréditaires

Causes d’exposition aux toxiques (tabac, alcool) et aux infections

Causes socio-culturelles (négligence parentale..)

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