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pour le concours d'infirmiersSujet de Culture Générale, Montluçon, le 24/04/2002. A traiter en 2 heures.
Un sur deux à la recherche d’un emploi ; environ une personne handicapée sur deux, en mesure de travailler, est à la recherche d’un emploi, selon l’Adapt (Association pour l’insertion sociale et professionnelle des handicapés).
En avril 1999, environ 300.000 personnes handicapées travaillaient comme salariées en France, 172.000 étaient inscrites à l’ANPE et autant étaient à la recherche d’un emploi. Pour le gouvernement, la France comptait 146.000 demandeurs d’emploi handicapés au 30 novembre 1999.
Autre point noir pour les personnes handicapées : elles restent deux fois plus longtemps au chômage que les personnes valides, selon l’Adapt.
La loi du 10 juillet 1987, qui stipule que toute entreprise de plus de 20 salariés doit respecter un quota de 6% de travailleurs handicapés, devait permettre leur insertion professionnelle.
Mais seulement un tiers des entreprises remplit cette obligation et un tiers ne fait rien, selon M.Aubry.
En 1997, le pourcentage de personnes handicapées dans la Fonction Publique restait limité à 3% et avoisinait les 5% dans les collectivités locales et les hôpitaux publics.
Les entreprises qui ne respectent pas le taux légal de 6% doivent verser une contribution au fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH), d’environ 20.000 francs par an et par handicapé non employé. Pour l’état, il n’y a pas de pénalité. Les rentrées financières de l’AGEFIPH augmentent chaque année : elles ont atteint 2 milliards de francs en 1999, contre 1,7 en 1998.
Le quotidien « La Montagne » 2001.
Pourquoi l’insertion professionnelle est-elle difficile pour les personnes handicapées ?
sans replacer l’avènement du phénomène sportif dans son cadre social, économique et historique. En effet, depuis au moins deux décennies, le sport a contribué au développement d’un secteur de l’économie où se réalisent d’immenses profits. Largement médiatisée, la compétition sportive est devenue le lieu d’enjeux financiers colossaux : achats d’espaces publicitaires, sponsoring, droit de rediffusion télé… Il suffit de se rappeler les récents scandales qui ont secoué le comité olympique pour constater à quel point les enjeux financiers sont présents à tous les niveaux de l’institution sportive.
L’intrusion massive de l’argent dans un domaine, que d’aucuns auraient cru préservé, a transformé le sport de compétition en une industrie très lucrative, avec ses marchés, ses investisseurs, ses financiers et ses « produits » : les champions…
Infirmière Magazine – Novembre 2001
En 1875, les femmes mariées obtiennent en France l’autorisation d’ouvrir un livret de caisse d’épargne, mais avec l’autorisation de leur mari, et en sa présence.
Elles devront attendrent près de 70 ans pour obtenir la même liberté « surveillée » pour l’ouverture d’un compte en banque (1942). Dans un autre registre, c’est seulement en 1945 que les femmes votent et sont éligibles.
Il a fallu attendre 1970 pour que le père ne soit plus automatiquement considéré comme le « chef de famille » dans notre pays ; et 1975 pour que l’autorisation légale de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) avec la loi Simone Veil, acte qui ne sera remboursé par la Sécurité Sociale qu’en … 1982.
Enfin, ce n’est qu ‘en 1990 qu’une loi française reconnaît le « viol entre époux » …
C’est dire le chemin parcouru par le droit des femmes dans notre pays. Il aura donc fallu plus d’un siècle pour qu’un des pays les plus riches de la planète reconnaisse aux femmes des droits qui, à bien des égards, nous apparaissent aujourd’hui comme élémentaires.
Sophy CAMAGHO, « Les clés de l’actualité », du 7 au 13/03/2002
Que ce soit du côté politique, social, familial ou professionnel, les femmes ont dû se battre pour conquérir leurs droits. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Selon les statistiques récentes, 11,6% des Français (garçons et filles) de 17 ans éprouvent des difficultés de lecture. De 8 à 10% de la population des jeunes adultes sont incapables d’affronter la lecture d’un texte simple et court. Près de 10% des Français, tous âges confondus, sont concernés par l’illettrisme. Les chiffres abondent. Le constat est établi depuis de longues années. L’illettrisme est un mal qui ronge la République. Il est aussi planétaire. Les autres pays développés ne sont pas épargnés.
Dans le rapport « Illettrisme et Exclusion », qu’ils ont établi récemment, deux universitaires dressent un état des lieux préoccupant. Certes, depuis les années quatre-vingt, le problème est traité par les pouvoirs publics, mais de façon parfois incohérente, notent-ils. L’opportunité existe aujourd’hui, grâce à la loi sur l’exclusion sociale qui fait de l’illettrisme une priorité nationale, de coordonner efficacement les actions susceptibles de contribuer à la lutte contre ce qui « limite la liberté sociale de l’individu ».
Le quotidien « La Montagne », janvier 2002.
Pourquoi l’illettrisme peut-il être considéré comme maladie honteuse de la République ?
La famille est la première petite société dasn laquelle vit l’enfant. C’est là qu’il va puiser les bases de son sens civique. Il va y apprendre à composer avec les autres, à respecter leurs affaires, à ne pas faire hurler la musique quand tout le monde dort. Il va aussi intégrer les règles de vie qui seront plus tard applicables à l’école et dans la société, et l’exemple qu’on leur donne est bien plus efficace qu’un grand discours. Comment enseigner la responsabilité civile si on brûle les feux rouges, si l’on se vante d’avoir roulé le fisc ? Le rappel de la loi doit aussi se faire autour de la table familiale. De nombreux juges déplorent que la plupart des jeunes ne connaissent pas les lois qui régissent notre société. Nul n’est censé ignorer la loi … mais qui la connaît ?
N° 43 CGOS Magazine.
Qu’est-ce que le sens civique ? Comment définiriez-vous le sens civique à partir de ce texte ?
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