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Source : Brochure Novartis
Saisie : Atchoum Document déposé Mars 2005 |
A l'échelle mondiale, 10 millions de nouveaux cancer chaque
année (hors carcinome), avec
12% cancer du poumon
10% cancer du sein
9% cancer colo-rectaux
9% cancer gastrique
6% cancer hépatique
5% cancer de la prostate
En France: 280.000 incidences, 150.000 décès (année 2000)
95% des cancers les plus fréquents sont provoqués par des facteurs environnementaux, 1/3 liés à des facteurs alimentaires.
Carcinogènes alimentaires naturels: nitrates (épinards);
théobromine (thé); hydrazine (champignon); alcaloïdes (pomme de terre); caféïne
(café, thé, colas, chocolat); alcool.
Mycotoxines: aflatoxine (hépatocarcinogenèse)
Hydrocarbone aromatique polycyclique: pollution ambiante, aliments fumés
ou grillés
Lipides: augmentation des radicaux libres
Une consommation énergétique élevée est un facteur d'induction du cancer, contrairement au suivi du régime méditerranéen
Composants anti-carcinogènes
Acide folique (végétaux à feuilles)
Vitamine C (agrumes, végétaux à feuilles)
Bêta-carotène (tomate, carotte, épinard, poivron rouge)
Vitamine E: fruits secs, huile végétale
Sélénium: céréales
Fibres: légumes
Phyto-estrogènes: légumes secs, soja, céréales complètes
Indoles: chou
Alisulfure: ail et oignon
Inhibiteurs de protéases: légumes secs
Polyphénols: thé vert, soja, pomme, café
Recommandations diététiques pour réduire le risque de cancer:
Réduire la quantité de graisse, notamment saturées
Contrôler son poids (réduire l'obésité, augmenter l'exercice physique)
Éviter l'alcool et le tabac
Réduire la consommation de charcuterie, d'aliments salés et fumés
Consommer tous les jours au moins 5 fruits et légumes
Consommer des aliments riches en fibres (céréales complètes, légumes)
Conserver les aliments en respectant les mesures sanitaires
40-80% des patients cancéreux sont dénutris : c'est la principale cause de morbidité et de mortalité (1/3 des décès)
Causes de la malnutrition cancéreuse:
Liées à la tumeur
- anomalies du tube digestif
- glycolyse anaérobie
-sécrétion de substances cachectisantes
Liées au patient
- hygiène de vie
- anorexie d'origine cancéreuse
Liées au traitement
- chirurgie
- chimiothérapie
- radiothérapie
Obstruction mécanique (tumeur ORL et oesophagienne), anomalie
anatomique de l'estomac (nausée et vomissement),
obstruction mécanique basse (intestinale), lésion des muqueuse induite par la
tumeur (saignement, ulcère, fistule),
altération de l'absorption (invasion de la muqueuse digestive),
altération des
organes participant à la digestion (pancréas, vésicule biliaire),
carcinomatose péritonéale.
Mode d'utilisation du glucose par la tumeur, qui génère du lactate, recyclé par le foie mais avec importante perte d'énergie.
Se sont des cytokines, réponse de l'hôte face à la tumeur:
TNF, interféron gamma, interleukines 6 et 1
Facteur de lipolyse, Facteur de protéolyse musculaire,
Sérotonine.
Souvent, la malnutrition précède le diagnostic de cancer, avec certains comportements: alcoolo-tabagie, la sédentarité (faible masse musculaire), gingivite et caries. Le traitement des altérations buccales est important avant la radiothérapie de la tête, du cou.
Très fréquente, surtout à un stade avancé du cancer. Causes:
Syndrome anxio-dépressif lié au diagnostic
Douleur
Nausée et vomissement
Complications infectieuse
Syndrome paranéoplasique avec perte de poids progressive et
involontaire, anorexie, anomalies métaboliques et déperdition
tissulaire. L'absorption est diminuée, mais la dépense énergétique reste
élevée
Elle touche 50-66% des patients durant leur maladie.
Impact négatif sur la réponse au traitement, la qualité de vie, la survie.
Conséquence cliniques de la cachexie:
Perte de poids progressive, redistribution dans certains compartiments
Anorexie avec satiété précoce
Asthénie (longs temps assis/couché)
AEG rapide: visage émacié, peau pâle/grise/rugueuse/peu élastique, alopécie
anomalies métaboliques:
- anémie ferriprive
- oedème hypoprotéinémique
- déficits vitaminiques
- perturbations hydro-électrolytiques
- signes neurologiques: apathie, irritabilité
- perturbation digestive: gastrite, diarrhée
- déficit immunitaire
- perturbation cutanée
Chirurgie: douleur, diminution des capacités digestives...
Effets 8-15 après le début du traitement, ne disparaissant qu'en 2-4 semaines.
Tête et cou: dysphagie, odynophagie, perturbation de la perception des goûts/odeurs, perturbation de la sécrétion salivaire, nausée, xérostomie, mucite
Thorax: oesophagite, fibrose/sténose de l'œsophage
Haut abdomen: N/V, douleur abdominale, anorexie
Pelvis: entérite, diarrhée aiguë/chronique, fibrose intestinale
Corps entier: vomissement aigu incœrcible
Sensibilité de toute cellule à prolifération rapide: épithélium digestif, cutané...
Entérite aiguë: malabsorption et diarrhée
Mucite
N/V aigu, retardé, anticipé
Dysosmie: goût métallique, seuil d'amertume/salé abaissé, seuil sucré élevé
Constipation: alcaloïde (Vincamine), majoré par les antiémétiques et analgésiques
Histoire clinique: perte de poids, consommation, symptômes digestifs, état fonctionnel et besoin.
Examen physique: perte du tissu adipeux sous-cutané, déperdition musculaire, oedème, ascite
Grille d'auto-évaluation
Score de dénutrition (A B C).
Réduction de la synthèse protéique: déhiscence (gène de cicatrisation de plaie chirurgicale)
Atteinte du système immunitaire: aggrave celle du traitement
Réduction de la masse musculaire, asthénie, majoration du symptôme dépressif
Détérioration de la qualité de vie
Réduction de la tolérance au traitement
éviter l'alcool, certains aliments (RT)
soigner la présentation des repas
Adapter les textures: purée, semi-liquide
Adapter la température: assez chaud, très froid, tiède...
Suppléments nutritionnels: hypercaloriques, hyperprotidiques, à fibres, vitaminés, modulables...
Nutrition entérale adaptée: sonde nasogastrique, gastrostomie, sonde naso-duodénale, jéjunostomie
Stimulants de l'appétit: Megestrol, Dexaméthasone...
Correcteur du métabolisme: Hydrazine
Anabolisants: insuline, progestatif, stéroïdes, hormone de croissance
Stimulant de synthèse protéique: arginine, glutamine, nutriments
Diminution du catabolisme protéique: anticytokines, EPA
Diététique:
- apéritif avant le repas
- plat préparé à la maison, facile à déglutir
- suppléments nutritionnels
- régime riche en lipide avant et entre les cycles de traitement
- régime riche en glucide pendant les traitements
Inhibiteur sérotoninergique + corticoïdes, benzodiazépine, phénothiazines, cannabis
Aliments à température ambiante ou froid: diminuer saveur/odeur
Aliments secs: pain grillé, biscuits
Glace, sorbet
Yaourt, légumes/fruits cuits à l'eau
Éviter les aliments frits, gras, très sucrés, très assaisonnés, très odorants
Réduire la distension gastrique
- manger en petite quantité, fréquemment
- boire à petite gorgée froide, en dehors des repas
- bien mâcher et avaler lentement
Éviter de manger dans un endroit à forte odeur
Se reposer après le repas, assis ou debout
Pas de vêtements qui serrent la ceinture ou l'abdomen
Pas manger ni boire dans les 2 heures avant un traitement
Manger dans une atmosphère calme, se concentrer sur la déglutition
Bonne hygiène buccale
Adapter la texture et le volume alimentaire: prévenir les broncho-aspirations
Éviter les aliments irritants: épicés, acides, frits, la peau/écorces de fruits
Traitement spécifique
Dysphagie/ mucite, la xérostomie
Dysphagie/ Oedème : corticoïde
Dysphagie/ invasion tumorale: chirurgie
Dysphagie/ glossotomie ou atteintes des nerfs crânien: mesure diététique
Dysphagie totale : SNG
Trouble neurologique :
- mineur: consistance "nectar", yaourt liquide
- légère: consistance "miel", crème anglaise
- sévère: consistance "pudding", yaourt
- totale: SNG
Glossotomie: aliments liquides, en petites quantités, absorbés lentement
Médical
hygiène quotidienne buccale, préventive, anesthésique local pour la douleur (Lidocaïne 2% avant un repas)
xérostomie: salive artificielle (bof...) et Pilocarpine stimulant la salivation
traitement de la surinfection (herpès:Aciclovir, Candida:Fluconazome)
hypogueusie: supplément de Zinc, mulitvitamines
Diététique: éviter la douleur (texture douce, non acide), la xérostomie (aliment semi-liquide).
Médical
fibres solubles (absorbe l'eau, normalise la flore intestinale)
Lopéramide inhibiteur du péristaltisme
Buscapine si échec ou douleur
Somatostatine si échec
Coproculture à la recherche d'une diarrhée infectieuse
Diététique
Ne pas stimuler le péristaltisme, stimuler l'absorption des nutriments, restaurer l'équilibre hydro-électrolytique
Éviter: fibres insolubles (légumes, aliments complets), aliments gras et volumineux, aliment à températures extrêmes, stimulant péristaltique (café, thé, chocolat, épices), le lait (déficit transitoire en lactate), viande rouge, boissons alcoolisés ou gazeuses
Repas fréquent mais peu copieux
Boire 2-3 L quotidiennement: eau, camomille, infusion menthe ou fleur d'oranger, eau citronnée, eau de thé, eau de cuisson de riz ou de carottes salées
Privilégier: yaourt, riz/pâtes à l'eau, jambon bouilli, poisson et poulet cuits sans la peau ni matière grasse, toasts, bouillie de maïs
Médical
Éliminer des causes: obstacle tumoral, maladie systémique, innervation du côlon
Préparations alimentaires insolubles (germe de blé, son
Lubrifiant (suppositoire, lavement glycériné)
Laxatif osmotique (Lactulose)
Lavement à l'huile minérale
Laxatifs salins (citrate de Mg ou Na)
Pas de lavement chez les immunodéprimés, ni fissure ou fistule
Diététique
>2 L de boisson/j
Augmenter progressivement les quantités de fruits(avec la peau), légumes et céréales complètes, de son (3-6 cuillers/j)
Pain complet
Augmenter la quantité d'huile d'assaisonnement
Activité physique, si possible